I - Aux Adèles Fimours    
     

Que de mettre les voiles vers d’autres bras,
Et de naviguer vers d’autres berges,
Tu reviendras,
Affranchie et plus fière
D’avoir conquis d’autres auras,
Sur son mât.

Sur son mât  

Jamais tu ne lui diras
Tu l’as promis,
Serments et sermons mêlés
Sarment de la vie
Il luit de toute sa beauté.

De tromperies en intempéries
Fragile, il sera protégé
De tous les mâts, il sera le plus fort
Prêt à conjurer les sorts
Sortilèges de l’humanité.

Jamais tu ne lui diras
Que tu as succombé
Les bras en croix
Qu’un mât ne suffisait pas
Pour attacher ta voile à ses vergues.

 

 
 
***
 

Un pinceau
  Un pinceau, une touche
Je ne suis pas farouche
Mais de l’âme du violon
Ton souffle me touche
***
   
Selon Jean-François