Parce que ton mur fend ma pierre
Et que je tremble qu’au son des troupeaux
J’irai fragile, me blottir en solitaire
Prenant tes jambes à mon cou
Et de te garder à mon altitude, je n’aurai de cesse
Pour vibrer encore sous tes caresses.
Quand du matin vient la caresse
Je me fais la promesse de lendemains
Car de notre amour et notre paresse
Seul le présent nous tend la main
Parce qu’hier n’est plus,
et que demain ne sera peut-être pas. |